25 Jan
Il y’a 12 ans, je choisissais de quitter le Cameroun.
Je choisissais volontairement et involontairement de challenger mes certitudes, de quitter mon environnement très confortable.
Imaginez-vous devoir (re)apprendre à prendre des transports en commun, à parler pour se faire entendre, à se faire écouter … à (re)trouver sa place. Je dirai plutôt aujourd’hui, (re)créer une place.
Bref, (re)créer une place et (re)exister juste tel qu’on est.
Pour me protéger, survivre dans cet nouvel environnement:
– J’ai des fois critiqué parce que je me critiquais et parce que j’avais l’impression d’être critiqué
– J’ai eu à adopter « mon ancienne posture préférée »: la position haute parce que j’avais l’impression que les gens se prenait du haut
– J’ai du faire passer les autres en premier parce que je ne me faisais pas passer en premier
– J’ai connu mon premier échec. « Moi » qui n’avais jamais connu l’échec. Ce goût amer qui m’avait hanté
– J’ai …
Bref, je traitais les autres ou les situations présentes comme je me traitais.
J’étais otage de mes certitudes et je (re)produisais des schémas qui me permettaient de rester dans mon confort, de me protéger, d’être en sécurité…
Aujourd’hui, j’observe avec sourire, #confiance, #respect et #bienveillance les belles personnes que j’ai la chance et le plaisir d’accompagner être eux aussi des otages, en prison, être victimes…
Aujourd’hui, j’observe des reflets systémiques, des effets miroirs qui me renvoient à ces souvenirs de ruptures que je m’autorise à partager avec sourire.
Aujourd’hui :
– J’ai appris à m’écouter ce qui me permet d’écouter l’autre
– J’ai appris à adopter une position basse #Coach qui me permet de voir de la hauteur en toute personne
– J’ai appris à prendre soin de moi ce qui me permet de prendre soin des autres
– J’ai appris à partager avec authenticité ce qui me permet de connecter aisément avec les autres
– J’ai appris à partager mes forces et aussi mes axes de progrès/ mes ombres et quelle chance de voir les personnes en faire de même.
– J’ai appris à quitter mes zones de confort et cela fait peur, fait mal à chaque fois et quel courage, quel bonheur à chaque fois de voir les #transformations
– J’ai appris à (re)créer au quotidien une place et c’est beau de voir les personnes (re)trouver et (re)créer leur place.
– J’ai appris …et continue.
Bref, j’ai dû désapprendre, challenger le statu quo, mes certitudes et continue à le faire au quotidien.
J’ai appris à créer ma place au quotidien et à prendre du recul, de la hauteur pour voir mes impressions/pensées autrement et pour agir autrement.
Et si tu commençais par prendre soin de toi avant de prendre soin de tes proches, de ton équipe, de ton organisation ?
Et si tu reprenais tes responsabilités pour te (re)créer une place ?
Et si tu prenais pour choix de #désapprendre pour #apprendre ?
Ma proposition pour vous aujourd’hui : un espace pour prendre de la hauteur, pour prendre soin de vous.
