Demander une écoute, s’offrir un espace rien que pour vous n’est pas un signe de faiblesse…
Je m’autorise aujourd’hui à partager mon premier échec.
Oui, il y’a 12 ans, je connaissais mon premier échec.
Ce jour là, je prie mon téléphone par reflexe pour appeler mon père, une de mes bases de sécurité:
– Papa, j’ai échoué …
– Une minute de silence …
– Papa ? Es-tu toujours en ligne ?
– Oui, je suis là “tomtom” (mon petit surnom)
– Oui « tomtom » papa (son petit surnom)
– J’aurai aimé que tu connaisses ton premier échec ici avant ton départ.
– Et pourquoi dis-tu cela « tomtom » papa ? ( à ma grande surprise )
– On a parfois besoin des échecs pour grandir … je sais que tu vas rebondir…
Heureusement, c’était le début d’une longue suite d’échecs et d’épreuves.
Je n’ai pas eu le réflexe de rappeler à chaque fois mon père 🙂 lors de mes prochains échecs mais je sais qu’un ami, une amie, un collègue, un manager, mon coiffeur, mon épouse, mes enfants, … sont là et présents comme bases de sécurité si besoin.
Nos bases de sécurité très souvent ignorent leur contribution, leur impact, la protection, le réconfort et l’énergie qu’elle nous offre (un professeur, un coiffeur, un livre, une musique …).
Hier, lors d’une session de coaching avec un dirigeant: son challenge était d’accepter un de ses échecs et il m’avait choisi comme une de ses bases de sécurité.
Je m’autorise à partager cela aujourd’hui avec sourire car ce premier échec était fondateur pour moi.
La résilience est notre capacité à rebondir après un échec et avoir des bases de sécurité peut faciliter, voir accélérer ce processus.
Demander une écoute, s’offrir un espace rien que pour vous n’est pas un signe de faiblesse. C’est du signe de Leadership.
Et vous, avez-vous déjà connu un échec ? Et quelle a été votre base de sécurité ?